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Terreurs nocturnes

Les terreurs nocturnes font partie de ce qu’on appelle les parasomnies, ces phénomènes survenant la nuit durant le sommeil. Les terreurs nocturnes, à ne pas confondre avec le cauchemar, peuvent être impressionnantes. Elles laissent les parents ou l’entourage de l’enfant démunis quand elles surviennent.

Terreurs nocturnes: qu’est-ce que c’est?

Pendant une terreur nocturne, l’enfant se met à crier, parfois très fort. Ses yeux sont grands ouverts et il semble réveillé, mais son regard est vide et il ne vous voit pas. Vous êtes juste là, devant lui, et pourtant, il vous appelle. Il reste assis dans son lit, à hurler, ne voulant ni qu’on le touche ni qu’on l’approche. Son cœur bat très vite, il est tout en sueur, et il tient en général un discours assez décousu. Si c’est votre première fois, vous êtes à deux doigts d’appeler un médecin en pleine nuit.

Quelques faits

  • Les terreurs nocturnes touchent les enfants entre 18 mois et 4 ans. Elles sont rares au-delà de cet âge, mais possibles;
  • Elles durent en moyenne quelques minutes, mais chez certains, elles peuvent durer jusqu’à 20 minutes;
  • Une fois la terreur nocturne terminée, l’enfant se recouche en général de lui-même. Il se souvient rarement de cet épisode nocturne le matin au réveil;
  • Elles surviennent pendant la phase de sommeil lent profond, environ une à deux heures après que l’enfant se soit endormi. Mais peuvent aussi survenir dans les prochaines phases de sommeil lent, en milieu de nuit.

Les causes des terreurs nocturnes

  • hérédité: si un de ses parents ou grand-parents a lui aussi eu des terreurs nocturnes, l’enfant a plus de chance d’en avoir;
  • fatigue: en cherchant à récupérer de sa fatigue, le corps va augmenter le temps de sommeil lent profond. Or c’est durant cette phase du sommeil que surviennent les terreurs nocturnes;
  • stress: le stress aura tendance à déclencher les terreurs nocturnes;
  • fièvre: durant un épisode fiévreux, l’enfant malade déjà en proie à des terreurs nocturnes sera plus à même d’en faire.

Comment réagir si mon enfant fait une terreur nocturne?

  • Ne pas essayer de réveiller l’enfant: vous ne feriez qu’empirer les choses. Il risquerait d’être confus en vous voyant si vous réussissiez à le réveiller;
  • Ne pas lui parler ou le toucher: assurez-vous simplement qu’il est en sécurité et ne se blesse pas;
  • Laissez-le se rendormir seul: s’il venait à se réveiller à la fin de sa terreur nocturne et qu’il vous voyait à ses côtés, il pourrait s’inquiéter.

Les attitudes à adopter pour éviter qu’elles ne se reproduisent

  • Mettez en place une routine du soir apaisante et assurez-vous que le sommeil de votre enfant est le plus régulier possible;
  • Faites lui faire quelques exercices de respiration qui le calmeront;
  • Créez une ambiance au coucher le plus calme possible: évitez les écrans, les situations stressantes;
  • Assurez-vous que votre enfant dorme assez: n’hésitez pas à allonger un peu sa sieste pour éviter qu’il ne soit trop fatigué le soir.

Une fois la première terreur nocturne vécue, les prochaines, si elles sont toujours aussi impressionnantes, sont moins difficiles à vivre pour les parents et l’entourage. 

N’hésitez pas à en parler avec votre médecin, surtout si elles sont très fréquentes.

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