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Votre enfant est surstimulé ? Voici ce qu’il faut faire.

Il n’est pas un secret que les petits enfants ont de grandes émotions, et il n’est pas rare d’assister à des crises chez de jeunes enfants, même lorsque tout semblait bien il y a un instant. Il existe de nombreux facteurs qui peuvent contribuer aux crises de colère ou au comportement émotionnel chez les enfants, mais l’un des principaux coupables est la surstimulation. Une surcharge sensorielle peut rapidement épuiser un enfant, et il peut atteindre un point de rupture. Malgré l’apparence d’une crise soudaine, il y a généralement quelques signes clés qui indiquent que la surstimulation est imminente. Dans cet article nous vous montrerons la façon de reconnaître quand votre enfant est surstimulé, comment l’aider à se sentir mieux, et quoi faire pour prévenir de futures crises.

Qu’est-ce que la surstimulation ?

La surstimulation est la réponse du corps à une activité ou à des stimuli excessifs. Nous interagissons tous constamment avec des stimuli environnementaux, mais chacun a des capacités et des limites différentes. Ce qui peut sembler excessif varie d’une personne à l’autre. Les bébés peuvent être plus facilement surstimulés que les enfants plus âgés. Tandis que certains enfants ont des seuils plus bas à n’importe quel âge. Et bien que tout enfant puisse vivre une surstimulation, certains enfants atteints d’autisme, d’anxiété ou d’autres diagnostics peuvent y être plus prédisposés.

Souvent, de nombreux facteurs entrent en jeu dans la surstimulation. Un enfant peut être capable de gérer un parc animé au milieu d’un après-midi d’été à une occasion. Mais peut être surstimulé par tous les stimuli environnementaux s’il est stressé, n’a pas bien dormi, ou a sauté le petit-déjeuner. Fondamentalement, de nombreuses variables interviennent dans la capacité d’une personne à tolérer les stimuli externes.

Pourquoi la surstimulation se produit-elle ?

La surstimulation peut survenir lorsque le niveau de stimuli sensoriels dépasse la capacité actuelle d’un enfant. Chaque enfant a sa propre limite individuelle de stimulation, et sa capacité à percevoir les stimuli sensoriels peut changer régulièrement. Elle peut être plus élevée si un enfant est bien reposé et a récemment mangé un repas équilibré ou une collation, tandis qu’elle peut être plus basse s’il a besoin d’une sieste ou n’a pas mangé depuis un peu trop longtemps.

Tout type de stimulation sensorielle, que ce soit visuelle, auditive, tactile ou autre, a le potentiel de devenir une surcharge pour un enfant. Parfois, il s’agira d’une combinaison des différents types d’informations que l’enfant perçoit. 

Les personnes neurodivergentes, telles que celles atteintes d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ou de troubles déficitaires de l’attention/hyperactivité (TDAH) ou les personnes ayant des incapacités intellectuelles et développementales (IID) peuvent avoir un seuil plus bas pour la stimulation. Par exemple, une étiquette de t-shirt, un éclairage fluorescent, le bourdonnement des appareils électroniques, ou certaines textures d’aliments sont des déclencheurs sensoriels courants pour les personnes autistes qui peuvent entraîner une surstimulation. Ces enfants perçoivent les stimuli de manière unique, ils peuvent être plus sensibles aux expériences sensorielles par rapport aux expériences des personnes neurotypiques.

Signes que votre enfant est surstimulé

Les signes de surstimulation varient en fonction de l’âge et du tempérament. Les bébés peuvent réagir à la surstimulation en pleurant, en agitant les membres et/ou en détournant la tête. Les tout-petits et les enfants d’âge préscolaire peuvent manifester des comportements semblables à une crise de colère. Les enfants plus âgés peuvent également faire des crises, sembler contrariés ou être capables d’exprimer verbalement qu’ils se sentent dépassés.

Les enfants qui ont du mal à traiter les stimuli environnementaux peuvent adopter des comportements pour éviter, échapper ou minimiser ces stimuli. Vous pourriez remarquer que votre enfant semble irritable, agité ou dans la lune. Ils peuvent adopter des comportements répétitifs pour les aider à se calmer lorsqu’ils se sentent surstimulés, tels que se balancer d’avant en arrière, marcher de long en large, ou fredonner.

Comment aider votre enfant surstimulé?

Une fois que vous réalisez que votre enfant est surstimulé, la meilleure chose que vous pouvez faire est de supprimer les stimulis, ou de sortir l’enfant de l’environnement, essayez de les amener dans un espace apaisant et peu stimulant.

Si vous ne pouvez pas le faire, essayez de réduire le niveau de stimulation autant que possible. Vous pouvez prendre votre enfant dans vos bras, couvrir ses oreilles, ou atténuer les lumières. Les tout-petits et les enfants d’âge préscolaire peuvent être aidés en s’engageant dans une activité plus calme, telle que la lecture ou le chant d’une chanson familière.

Vous ne devez pas essayer de raisonner avec un enfant surstimulé ou vous attendre à ce qu’il “s’en sorte tout seul”. Ils ont besoin de votre aide. Vous pouvez aider votre enfant à s’autoréguler en leur donnant de l’espace pour se détendre et se calmer. Ils peuvent être capables de s’apaiser seuls, ou vous pouvez avoir besoin de les aider à s’apaiser. Évitez de faire honte à votre enfant et souvenez-vous que la surcharge sensorielle n’est ni intentionnelle ni manipulatrice.

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