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AVAC – Accouchement Vaginal Après Césarienne

Votre dernier accouchement s’est fait par césarienne pour diverses raisons, et vous vous demandez si vous pouvez accoucher par voie basse (accouchement vaginal) lors d’une nouvelle grossesse. On parle alors d’Accouchement Vaginal Après une Césarienne (AVAC). Si la décision finale vous revient, l’avis médical est de rigueur. graine de vie vous indique les principaux éléments à connaître.

Un AVAC: c’est quoi?

Un Accouchement Vaginal Après une Césarienne, comme son nom l’indique, est un accouchement par voie basse (vaginale) après un précédent accouchement fait par césarienne. 

Conditions pour prétendre à un AVAC:

Certaines conditions sont nécessaires pour garantir le succès d’un AVAC et la sécurité de la future maman:

  • Cicatrice. La cicatrice du précédent accouchement par césarienne est horizontale et la césarienne a été pratiquée plus de 18 à 24 mois auparavant (une cicatrice verticale ou en T et/ou trop récente présentant trop de risques);
  • Nombre de césariennes. Un maximum de 2 césariennes ont été pratiquées et pour des raisons ne risquant pas d’empêcher à nouveau un accouchement vaginal (par exemple: bébé en siège);
  • Présentation du bébé. Le bébé se présente bien, est engagé dans le bassin, et son poids estimé est inférieur à 4kg.

D’autres conditions viendront en revanche diminuer les chances de réussite:

  • La femme n’a jamais accouché par voie vaginale;
  • Le précédent accouchement a fini en césarienne en raison d’un travail inefficace;
  • Le poids du bébé est supérieur à 4kg;
  • La future maman souffre d’obésité et autres complications de la grossesse.

Le taux de réussite d’un AVAC est d’environ 75%.

Quels sont les risques d’un accouchement vaginal après césarienne?

  • La rupture utérine. La rupture utérine est le principal risque lors d’un AVAC. On parle de rupture utérine lorsque que l’utérus se déchire au moment de l’accouchement. Elle survient alors à cause des contractions qui viennent tirer sur la cicatrice d’une précédente césarienne. Il est bon de noter que la rupture utérine peut aussi se produire sur un utérus non-cicatriciel (femme n’ayant jamais accouché par césarienne).

La rupture utérine peut causer une hémorragie, nécessiter une transfusion sanguine et aller jusqu’à l’obligation de pratiquer une hystérectomie (retrait de l’utérus).

Les probabilités d’une rupture utérine sont de 0,5 à 0,9% (une césarienne précédente) et montent à 0,9 à 3,7% en cas de deux césariennes précédentes.

  • Nécessité de pratiquer une autre césarienne. Un autre risque est tout simplement que l’accouchement par voie vaginale échoue. Votre médecin pratiquera alors une nouvelle césarienne;
  • Risques liés à un accouchement vaginal. Ils restent les mêmes pendant un AVAC: forceps, épisiotomie, déchirure vaginale.

Mais il est important de noter également que la césarienne reste une intervention chirurgicale lourde pour la femme et qu’un accouchement vaginal présente moins de risques.

Faire le choix d’opter pour un AVAC ou une nouvelle césarienne n’est pas chose facile. Mais il faut garder en tête que c’est tout à fait possible. Nous vous conseillons d’en parler avec le médecin qui suit votre grossesse et qui vous accouchera.

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