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Mal des transports en voiture: trucs et astuces

Si certains enfants peuvent lire, discuter, bouger, ou gigoter en voiture en toute tranquillité. Pour d’autres, moins chanceux, le voyage est synonyme d’inconfort, nausées et souvent vomissements. Le départ en vacances s’avère beaucoup moins attrayant. Graine de vie vous donne quelques astuces à mettre en place gérer le mal des transports en voiture.

Le mal des transports, cinétose de son petit nom scientifique, est un décalage entre l’information fournie par les yeux et celle reçue par le vestibule (oreille interne), et ce que le cerveau fait de ces deux informations contraires. En langage plus simple, les yeux indiquent qu’on bouge (le paysage défile), mais l’oreille interne prétend le contraire (on est immobile dans la voiture). Résultat: le cerveau ne sait plus qui croire et donne une réponse inadaptée. C’est l’envie de vomir qui pointe le nez.

Comment gérer le mal des transports avant le départ

  • Ne pas voyager le ventre vide: on évite un repas trop copieux, mais on prend une petite collation tout de même. On mange plutôt solide que liquide. On évite les aliments gras et sucrés;
  • Prendre un médicament contre le mal des transports: disponibles en pharmacie sans ordonnance, à prendre une demi-heure avant le départ;
  • Porter un bracelet spécial mal des transports: si leur efficacité n’est pas prouvée scientifiquement, ils appuient sur un point d’acupression spécifique sous le poignet, reconnu pour atténuer la sensation de nausée;
  • Dans la mesure du possible, choisir un trajet sur autoroute ou sur route nationale, et pas celui incluant des virages et l’ascension d’un col de montagne.

Pendant le trajet en voiture

  • Choisir la bonne place: si l’âge de l’enfant le permet (plus de 10 ans), il peut s’asseoir à l’avant, à côté du conducteur pour mieux voir la route. Sinon, la place au milieu à l’arrière permettra de regarder la route loin devant, celles sur les côtés, de voyager près d’une fenêtre qu’on pourra laisser entrouverte pour un peu d’air. Choisissez celle qui lui convient le mieux;
  • Éviter les mouvements brusques: surtout de la tête. On reste le plus tranquille possible, et on regarde vers l’extérieur, un point fixe;
  • Éviter de lire, d’écrire, ou de regarder un écran: toute activité qui amplifie ce décalage entre le mouvement de la voiture et l’immobilité du passager;
  • Dormir: si c’est possible, encourager l’enfant à faire une petite sieste. Prévoir un petit coussin pour qu’il soit à l’aise. Avantage: le temps passera plus vite et cela évitera d’avoir à l’occuper pendant le trajet;
  • Faire des pauses sur la route: toutes les deux heures dans tous les cas, on fait une pause. On hésite pas à en faire plus si nécessaire pour prendre l’air.

Bien sûr, on demandera au conducteur d’adopter un style de conduite le plus fluide possible! 

Le mal des transports gâche bien souvent les voyages. Malheureusement, à part mettre en place ces astuces, il faut apprendre à faire avec. Avec le temps, cette désagréable sensation disparaît parfois. N’oubliez pas de prévoir des petits sacs en plastique dans le cas où ces astuces ne suffiraient pas.

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