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Les tics nerveux chez l’enfant : Dois-je m’inquiéter ?

La sensibilisation au trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et à l’anxiété chez les enfants s’est améliorée ces dernières années. Cependant, les progrès dans la sensibilisation aux tics et au syndrome de la Tourette n’ont pas été aussi importants – malgré le fait qu’ils affectent environ 1 enfant sur 100. Aujourd’hui, nous allons parler des tics nerveux et comment les traiter chez l’enfant.

Quels sont les tics nerveux ?

Les tics sont des mouvements et des sons répétitifs et involontaires. Si votre enfant hausse constamment les épaules involontairement par exemple, il pourrait avoir un tic. 

Un enfant aura des tics parce qu’il a envie de faire un mouvement ou d’émettre un son qui crée une sensation de soulagement ou une diminution de la tension. Les enfants plus âgés peuvent verbaliser cette tension intérieure et ce sentiment de soulagement, mais pas les plus jeunes.

Les tics commencent généralement vers l’âge de cinq ou six ans et culminent à la préadolescence. À 18 ans, la majorité des enfants auront soit une amélioration significative, soit une résolution complète de leurs tics.

Quels types de tics existent-t-ils ?

Il existe deux types de tics. Ceux où la personne bouge involontairement, appelés tics moteurs, et ceux où la personne émet involontairement un son, appelés tics vocaux.

Certains tics courants incluent :

Tics moteurs :

  • Haussement des épaules
  • Clignement des yeux
  • Se mordre la lèvre
  • Visage grimaçant

Tics vocaux :

  • Se racler la gorge
  • Renifler ou couiner
  • Mots répétés

Qu’est-ce qui cause les tics ?

Les tics nerveux chez l’enfant peuvent être causés par plusieurs facteurs, notamment le stress, l’anxiété ou la fatigue. Dans certains cas, les tics peuvent être héréditaires, donc si un membre de la famille souffre de tics nerveux, il est possible que l’enfant développe également ce phénomène.

Les tics sont automatiquement liés à des parties profondes du cerveau. Le tic est donc le résultat d’un dysfonctionnement qui se produit à ce niveau. Des conditions comme le TDAH (Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), le trouble obsessionnel compulsif, les problèmes d’apprentissage, l’anxiété, les problèmes de comportement et les troubles du sommeil sont souvent associés aux tics. 

Il existe trois types de tics :

  • Tic nerveux provisoire : Anciennement appelé « tic nerveux transitoire ». C’est le diagnostic que la plupart des enfants recevront s’ils ont un simple tic qui a duré moins d’un an. Il n’est pas encore clair si les tics évolueront vers un tic nerveux plus grave ou se résoudront sans aide. 
  • Tic chronique moteur ou vocal : Pour être diagnostiqué avec un tic chronique, les tics d’un enfant doivent être persistants pendant plus d’un an. Les enfants qui ont un tic chronique ont généralement besoin d’une intervention clinique.
  • Syndrome de Tourette (également connu sous le nom de trouble de Tourette) : Le tic de Tourette est probablement le tic nerveux le plus connu, grâce à une large représentation dans les médias, mais ce n’est pas le plus courant. Pour un diagnostic de syndrome de Gilles de la Tourette, un enfant doit présenter plusieurs tics moteurs et au moins un tic vocal pendant plus d’un an et être âgé de moins de 18 ans. 

Comment traite-t-on les tics nerveux chez l’enfant ?

Les tics sont généralement traités avec une combinaison de thérapie comportementale et de médicaments.

La thérapie comportementale la plus courante est une forme de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) appelée entraînement à l’inversion des habitudes. Ça implique :

  • Apprendre à l’enfant à reconnaître la sensation avant un tic.
  • Aider l’enfant à comprendre quelles situations provoquent ses tics.
  • S’entraîner à faire quelque chose de différent quand ils savent qu’ils auront un tic. 

Il existe plusieurs médicaments qu’un médecin peut prescrire pour aider à contrôler les tics. Les médicaments neuroleptiques sont les plus courants. Les enfants qui prennent des médicaments doivent être surveillés par un professionnel de la santé expérimenté.

Comment les parents peuvent-ils gérer les tics d’un enfant au quotidien ? 

Les parents qui craignent que leur enfant souffre d’un tic nerveux devraient commencer par consulter leur pédiatre. Le pédiatre peut alors déterminer si une aide supplémentaire est nécessaire et les orienter vers un neurologue ou un psychiatre. 

La prise de conscience initiale qu’un enfant a un tic peut être dérangeante. Les parents sont souvent plus affligés par les tics d’un enfant que l’enfant lui-même. Ce dernier peut même ne pas être conscient que ses tics sortent de l’ordinaire à moins que quelqu’un d’autre n’attire l’attention sur eux. Les taquineries, l’intimidation ou l’embarras sont souvent les plus grandes motivations des enfants pour se faire soigner.

L’anxiété des parents à propos des tics peut se retourner contre eux en les aggravant. En attirant l’attention sur un tic dont l’enfant ne s’inquiète pas, les parents peuvent, par inadvertance, exacerber le tic. La meilleure chose qu’un parent puisse faire pour l’enfant est de rester calme et d’éviter d’attirer l’attention sur le phénomène.  

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